Avec l'arrivée de Peugeot, l'Algérie produira quelque 450.000 véhicules d'ici trois années

Avec l’arrivée du constructeur automobile français Peugeot, l’Algérie produira quelque 450.000 véhicules, d’ici trois années.

Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne au lendemain de la signature du contrat avec Peugeot, M. Bachir Dehimi, PDG du groupe mécanique au ministère de l’industrie et des mines, signale que « beaucoup d’investisseurs », une trentaine en tout, ont également fait part de leur désir de s’installer en Algérie.

Énumérant quelques unes des conditions contenues dans le cahier des charges soumis aux constructeurs, il met en avant celles relatives au taux d’intégration, la formation des personnels, l’installation de sous-traitants et l’exportation des véhicules produits à demeure.

Les constructeurs automobiles installés dans le pays, souligne M.Dehimi, vont faire du « montage » et non pas de « l’assemblage », ce qui à ses yeux est différent. Le montage, précise-t-il, est le processus qui inclut « l’activité d’’intégration, amenée à évoluer, progressivement de 5 à 45% ».

M. Dehimi assure qu’avec la présence de plus en plus importante de constructeurs appelés à produire quelques 450.000 véhicules par an, « les sous-traitants étrangers ne manqueront certainement pas de venir » rejoindre leurs vis-à-vis Algériens.

Compte tenu de cet important volume, celui-ci considère qu’en plus de faire bénéficier les Algériens de véhicules de standard international, il est impératif de prendre le chemin des exportations, « sinon, ajoute-t-il, on n’ira pas très loin ».

Dans le secteur de la mécanique, le représentant du ministère de l’Industrie et des mines fait, d’autre part, état de contrats déjà opérationnels ou projetés, de constructions et d’intégration d’engins de travaux publics, de camions, minibus, tracteurs, moteurs et autres engins de compactage.