les 12 marques du groupe Volkswagen en images
Au premier semestre 2015, Volkswagen s’est hissé au premier rang mondial des constructeurs automobiles, détrônant Toyota (numéro un depuis 2012), victime d’un net recul des ventes dans l’archipel nippon. Un objectif que la firme de Wolfburg, au Nord-Ouest de l’Allemagne, s’était initialement fixé pour 2018. Elle a vendu 5,04 millions de véhicules sur les six premiers mois de l’année, soit 18.000 de plus que le géant japonais. Le constructeur allemand, dont le chiffre d’affaires a franchi la barre de 200 milliards d’euros l’an dernier, vend des modèles pour toutes les bourses, entre le bas de gamme (marque Seat), le moyen de gamme (Skoda, Volkswagen), le luxe (Porsche, Audi) et le très haut de gamme (Bugatti, Lamborghini…). Acteur majeur dans les poids lourds (Man, Scania…), le groupe propose également des motos (marque Ducati).
Volkswagen, « voiture du peuple », la marque historique du groupe
La marque Volkswagen Véhicules Particuliers, pilier historique du constructeur automobile allemand, a livré 2,95 millions de véhicules au premier semestre, soit une baisse de 3,9% des ventes sur un an. Une évolution en grande partie liée au ralentissement économique et à la crise boursière en Chine. Volkswagen (en allemand, la « voiture du peuple »), a été créé en 1936 en Allemagne nazie. Célèbre pour son modèle « Coccinelle », la société a été une des figures de proue du miracle économique des années 1950 et 1960, outre-Rhin. Désormais, le modèle phare de la marque est la Golf.
Audi, une marque de luxe à la pointe de la technologie
Audi, fer de lance du segment luxe de Volkswagen depuis son rachat en 1964, a vendu 902.400 véhicules à fin juin, soit une progression de 3,8%. Le constructeur bavarois a été créé au début du siècle dernier. A l’image de son slogan « Vorsprung durch Technik » (« l’avance par la technologie»), Audi est depuis longtemps à la pointe. Dans les années 1970, la marque avait lancé le moteur cinq cylindres, le turbocompresseur et la transmission à quatre roues motrices.
Porsche, le concurrent mythique passé de prédateur à proie
Porsche, l’autre marque haut de gamme la plus vendue du constructeur, a livré 114.000 véhicules, un chiffre en augmentation de 29,8% par rapport au premier semestre 2014. Le producteur de la célèbre Cayenne, qui s’était lancé à l’assaut du capital de Volkswagen dès 2005, à grand renfort d’endettement, a été victime de la crise financière de 2008-2009. C’est finalement le géant de Wolfsburg qui rachètera le constructeur pour 8 milliards d’euros. Tout comme Audi, la marque au cheval cabré a tiré les bénéfices du groupe, ces dernières années.
Lamborghini, le destin mouvementé d’un ex-fabricant de tracteurs
En volume, les ventes de Lamborghini restent anecdotiques à l’échelle du groupe : 2.530 sur l’ensemble de l’année 2014. Elles restent en effet réservées à une élite, au vu de leurs tarifs prohibitifs : près de 400.000 euros pour la Lamborghini Aventador ! L’histoire du groupe, à l’origine un constructeur italien de tracteurs agricoles, a été mouvementée. Affecté dans les années 1970 par les chocs pétroliers (les modèles sportifs produits par Lamborghini étant relativement énergivores), il passe entre les mains de l’américain Chrysler, puis d’un constructeur indonésien, avant son rachat en 1998 par le groupe Volkswagen, qui lui apportera un nouveau souffle.
Bugatti, la voiture la plus rapide et la plus chère du Monde
Les voitures de Bugatti, vendues à seulement 45 exemplaires dans le monde l’an dernier, sont réservées à une clientèle très fortunée. Comptez plus de 2 millions d’euros pour la Bugatti Veyron 16.4 (du nom du pilote vainqueur des 24 heures du Mans en 1939), dont la vitesse peut dépasser 400 kilomètres à l’heure, ce qui en fait le modèle le plus rapide et le plus cher de la planète. A l’instar de Lamborghini, le constructeur automobile alsacien a été racheté en 1998 par Volkswagen.
Bentley, le luxe britannique
Les ventes de Bentley peuvent aussi être qualifiées de confidentielles, à seulement 11.000 unités en 2014. Comptez environ 200.000 à 300.000 euros selon le modèle. Le constructeur automobile, créé à Londres après la première guerre mondiale, a été acquis par Volkwagen à la fin des années 1990, à l’occasion de la grande offensive de l’allemand dans le segment du luxe. La marque s’est illustrée dans les années 1920 par ses nombreuses victoires aux 24 heures du Mans.
Skoda, la montée en gamme d’une marque à bas coûts
La marque tchèque Skoda affiche une croissance solide de 4,2% sur un an, avec 544.300 véhicules vendus. Le constructeur automobile à bas coûts a été racheté à la barbe de Renault (qui était aussi candidat à une reprise) en 1991, peu après la chute du « rideau de fer ». Il est progressivement monté en gamme, grâce à la mise en commun de nombreux éléments avec les modèles de marque Volkswagen. Les voitures Skoda se démarquent par un espace intérieur relativement important.
Seat, la touche latine héritée de l’Espagne franquiste
Seat (« société espagnole d’automobiles de tourisme ») a une bonne dynamique, avec 216.500 voitures livrées, soit une augmentation de 8,2% sur un an. L’allemand a pris en 1986 le contrôle majoritaire du constructeur (né en 1950 sous l’impulsion du général Franco), après un partenariat commercial et industriel de quatre ans.
Volkswagen Véhicules Utilitaires, des pickups aux fourgons en passant par les bennes
Les ventes de Volkswagen Véhicules Utilitaires ont connu une évolution favorable, avec une progression de 2,4% des ventes sur un an, à 223.000 unités. Fourgons, véhicules à benne et même des ambulances… Le choix est vaste et l’éventail des tarifs aussi : de 25 à 39.000 euros pour le nouveau Transporter, de 16 à 36.000 euros pour le nouveau Caddy…
MAN, le fer de lance du groupe dans les poids lourds
MAN (« Machines d’Augsburg et de Nüremberg », deux villes de Bavière) est une filiale de Volkswagen depuis le succès de l’offre publique d’achat lancée par ce dernier en 2011. C’est un acteur de référence de la construction de poids lourds (bus et camions). Les ventes ont reculé de 13,5% sur un an au premier semestre, à 49.900 unités. Plombé par la baisse de la demande au Brésil, le groupe a annoncé la suppression de 1.800 emplois.
Scania, la filiale scandinave passée des chemins de fer aux poids lourds
La marque suédoise Scania, qui produit des camions et des bus, a livré 37.000 véhicules au premier semestre, soit un repli des ventes de 3,7% sur un an. Le nom Scania est dérivé de Scanie, une région méridionale de la Suède. Son logo, un griffon (créature mythologique, mi-aigle, mi-lion) couronné, est aussi l’emblème de cette dernière. Le capital de la société, qui a débuté en 1891 par une usine de production de châssis de chemins de fer, est contrôlé par Volkswagen depuis 2008. Il est monté à 100% des parts en 2014.
ITA infotraficalgerie.com