Le départ de Tebboune et le retour des usines de montages de voitures
S’il y a bien quelque chose que nous retiendrons du passage de Abdelmajid Tebboune à la tête du gouvernement, c’est sa guerre contre l’importation déguisée des voitures made in bladi.
À travers son ministre de l’industrie et des mines, Monsieur Beda, le gouvernement Tebboune avait gelé l’installation de toute nouvelle usine de montage de véhicules, jusqu’à la révision des cahiers des charges, qui n’était pas favorable à l’économie Algérienne selon le même ministre .
Il faut rappeler que la facture est plus élevée avec cette politique de montage local , lorsque les voitures étaient importées directement. Sans oublier, que la facture finale est plus salée pour le consommateur Algérien, les prix des voitures ayant augmenté de presque 40%.
La question qu’on se pose aujourd’hui, est quel sera l’avenir du ministre de l’industrie, lui qui a voulu coupé avec la politique désastreuse de son prédécesseur ?
Tout laisserai penser que l’importation déguisée en montage local a encore de beau jour devant elle, avec la venue de Monsieur Ouyahia, réputé pour être proche des industriels.
L’autre question que se posent les Algériens, est les suites données à l’affaire ETRHB. La société de Ali Haddad a eu des mise en demeure suite aux retards astronomiques dans plusieurs projets. Notamment la rénovation de certains axes de l’autoroute Est Ouest qui n’en finit pas.
La question épineuse qui revient à chaque fois sur la table, est celle de l’importation des voitures de moins de trois ans. Annoncée à plusieurs reprise puis remise au placard. Selon le gouvernement, ces voitures représentent un danger pour nos route ! Aberration, quand on voit ce qui est importé pas nos concessionnaires.
L’importation de véhicules de moins de trois ans, n’affectera aucunement les réserves de change du pays, vu que le citoyen passera par le marché parallèle afin d’obtenir la somme nécessaire à l’achat de son véhicule.
Racim RC.